Dans l’univers du bien-être, de l’aide à l’autre, du coaching, dans les professions d’aide ou de soutien.
Il convient de prendre de la hauteur, à savoir regarder dans toutes situations les événements avec recul. Très souvent l’émotionnel est lié ainsi que l’affect, et le jugement erroné.
Pour accéder à cette réserve et ainsi donner l’impression d’impassibilité, de pondération : se laisser le temps de la répartie. Éviter de donner des réponses du tac au tac, murement réfléchie une réponse ou une phrase dites dans le calme à beaucoup plus de poids qu’une diarrhée verbale qui fuse sous le coup de l’émotion.
Prendre de la hauteur veut également dire avoir une vision périphérique de la situation quelle que soit la situation en cours.
Lors d’un diagnostique ou lorsque l’on reçoit une personne en rendez-vous, il y a un jeu d’énergie qui s’installe entre les deux personnes celui qui reçoit : qui a la solution, et celui qui consulte qui a le problème.
C’est Globalement le schéma que tous les aidants et les demandeurs perçoivent.
Maintenant si juste sur ce concept-là, je vous propose de prendre de la hauteur.
Considérons que vous soyez le thérapeute, l’aidant. La personne qui a besoin d’aide est persuadée que vous avez la clef à ses problèmes, que vous êtes la solution. A considéré ce point de vu, vous êtes soit déjà dans l’émotionnel, à savoir votre inconscient voir votre conscient ou ego se réjouit, c’est vous qui avez la clef, il vient me voir moi et c’est moi qui vais résoudre le problème. (Ce qui ne veut pas dire que c’est faux, non plus) mais ce n’est pas tout à fait vrai. Soit vous considérez réellement au fond de vos cellules et non pas en verbiage qui se perd et qui ne reflète pas votre énergie que certes, vous avez la clef ou une partie de la clef, mais que l’autre en face a également une partie du job à faire.
Déjà, du point de vue de la deuxième solution, vous avez pris de la hauteur ! Car vous allez rentrer dans des échanges respectueux et fructueux.
Prendre de la hauteur, c’est aussi ne pas avoir de préjugés sur ce que vous entendez ainsi l’histoire que vous écoutez est vierge de toute allégation ou de référence personnelle. Vous écoutez comme si vous découvriez une histoire avec différents intervenants qui ont tous un rôle et chaque rôle est important, il n’y en pas de meilleur ou de pire.
A ce stade l’on commence a être vraiment en périphérie, vous n’êtes plus dans l’histoire ou la problématique, vous êtes autour. Vous avez une vue d’ensemble.
Un petit exercice qui est vraiment sympa à faire et que je recommande, car il peut a lui seul faire tomber bien des barrières. Demandez à votre patient de fermer les yeux et de ressentir son corps, ses émotions et faites en de même. Lui se sentira chaviré ou allégé avec des tensions par ci ou par là ou bien un relâchement. Ce qui est important, c’est vous, comment vous sentez vous ? Si la moindre émotion pointe son bout du nez, vous n’avez pas réussi à prendre de la hauteur. Profitez pour respirer et faire respirer votre interlocuteur dans le cadre d’une consultation bien sûr. Si vous êtes dans une discussion animée, prenez le temps de faire cet exercice pour vous-même et de sortir de ce tourbillon d’énergie qui vous emporte.
Prendre de la hauteur, c’est également reformuler les phrases pour se laisser le temps de bien les comprendre et surtout de savoir si votre interlocuteur ou votre patient a bien voulu exprimer ce que vous avez entendu.
Ce n’est pas la quantité d’information qui va faire de vous quelqu’un que l’on recommande, mais votre qualité d’écoute et votre impartialité dans vos consultations ou votre impassibilité dans des conflits.
Prendre de la hauteur demande une grande maitrise de soi et une résolution de ses propres problèmes et impulsion. Les prendre en considération ne veut pas dire les entretenir bien au contraire, c’est ne pas leur donner d’accord, vous savez que vous êtes plutôt coléreux sanguin parfait : travaillez la douceur le respect de soi et la confiance en vous.la lumière chasse toujours l’ombre ! C’est en travaillant l’opposé que l’on devient la qualité requise dans l’amour et la bienveillance deux qualités primordiales pour accéder parmi les grands.
En considérant que chaque jour une partie ou un défaut que vous n’aimez pas, travaillez-le toujours avec bienveillance et amour en vous mettant dans des situations volontairement et regardez comment vous réagissez. Par exemple, je décide de parler politique, j’ai mes convictions et l’autre en face aussi seulement son point de vue me touche énormément alors essayez juste de ne pas prendre ou personnel ce qu’il vous dit et rester dans le non-jugement pourquoi votre argumentation serait meilleure que la sienne ? Considérez que tout est acceptable puisque tout est créé par contre vous n’êtes pas obligé d’être en accord et vous avez la possibilité de pouvoir le dire comme vous diriez que vous n’aimez pas les épinards !
Être grand parmi les grands est un chemin qui se travaille chaque jour en toutes situations ! Parfois certains jours sont plus faciles que d’autres et cela est encourageant.
L’univers est merveilleusement bien fait notre vie est un terrain de jeux et chaque partie est en replay.
Amusez-vous à devenir Grands.
Stéphanie Tallet
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