Neale Donald Walsch

La magie du son

Neale Donald Walsch

 

Neale Donald Walsch

Un nouvel extrait du bulletin de Neale Donald Walsch, auteur de « Conversations avec Dieu »

Toujours à propos de l’Expérience Sacrée, je voudrais aujourd’hui développer au sujet des cinq outils de la non-conscience. Ces instruments sont parmi les plus précieux que j’ai trouvés dans une vie de recherche et lors de discussions avec d’autres personnes sur leurs propres recherches et expériences. Le premier de ces outils est la résonance.

Tout dans l’univers est composé d’énergie. Ce qui rend un type d’énergie différent d’un autre type d’énergie (et, par conséquent, rend la différenciation possible dans une réalité singulière) est la vibration de l’énergie, ou plus communément appelé son taux de vibration. Cela est parfois appelé sa fréquence, la fréquence de son oscillation.

L’énergie vient par vagues. Chaque particule est une structure en forme de vague, et plusieurs billions de ces ondes, oscillant à la même fréquence et liées ensemble, semblent créer la théorie des cordes dont on parle tellement aujourd’hui comme la base d’une Théorie du Tout (TdT).

Souvent, on parle d’une « vague d’émotion » qui déferle sur nous, et nous en décrivons parfaitement l’expérience.

Cette vibration de l’énergie essentielle de l’Univers crée un sentiment distinct de résonance à l’intérieur de toute chose vivante, parfois manifesté en son ou en bruit. Le son ne peut être entendu, bien sûr, sauf si il y a quelqu’un pour l’entendre. Pourtant, le son est présent, même s’il n’y a rien d’autre présent. Il est tout simplement manifesté de façon non écouté.

La résonance de l’Univers se manifeste, entre autres moyens, comme le bruit de la vie. C’est la vie même, exprimée en l’une de ses formes les plus élémentaires. Il y a des moments où vous ne pouvez pas être en mesure de voir l’énergie brute, mais vous pouvez l’entendre. (Vous pouvez également, soit dit en passant, souvent le sentir avant que vous ne puissiez le voir).

Les mystiques sont connus pour dire: « Au cœur de l’univers est le son de om ». Les microphones les plus sensibles que les humains ont pu inventer, ont été envoyés dans l’espace pour être nos « oreilles » dans l’univers, et ces appareils ont atteint une fréquence basse et profonde, inaudible à l’oreille humaine, un grondement mystérieux continu, ou bourdonnement.

Quel est ce bourdonnement? Serait-ce la Force Primordiale, l’Essence essentielle, la vie elle-même dans sa forme la plus élémentaire? La science nous dit que c’est le Rayonnement Cosmologique de fond (CMB), qui est censé être « l’écho » du Big Bang. Il est de nature électromagnétique et donc une forme de lumière.

Nous sommes, à la racine, essentiellement la lumière et le son. Nous résonnons profondément avec les deux. C’est pourquoi nous réagissons instantanément à tous les bruits, et c’est peut-être la raison pour laquelle nous sommes si profondément émus par certains sons. C’est pourquoi la musique est un langage universel, touchant et unissant les gens à travers toutes les barrières de la langue et de la culture. (La musique possède des charmes pour charmer un sauvage, comme le disait William Congreve et il avait parfaitement raison).

On dit que si jamais on tentait d’envoyer une communication dans l’espace avec l’espoir que d’autres êtres vivants y répondent, nous n’enverrions pas un message écrit, mais une musique. Peut-être comme dans le film de science-fiction Rencontre du troisième type, une simple signature de cinq notes.

L’idée est que, s’il existait des êtres intelligents à la portée de ce signal, ils répondraient beaucoup plus vite au language universel du son par des tonalités plus que par des mots de n’importe quelles langues terrestres (bien que celles-ci soient aussi des tonalités, encore loin d’être aussi mélodiques ou mathématiquement structurées).

C’est précisément parce que nous sommes, à la base, la lumière et le son, que les maîtres de quasiment toutes les traditions mystiques à travers les âges de l’évolution humaine nous ont invité et nous ont exhorté à utiliser notre propre essence en tant qu’instrument dans la découverte et l’expérience de notre propre essence.

Chanter fut donc utilisé pour invoquer l’Expérience Sacrée dans presque toutes les religions sur la surface de la terre. En outre, le bourdonnement et l’om et divers autres types de bruits ont été les outils de connecteurs d’âme aussi longtemps que nous puissions nous souvenir.

Les méditants disent souvent qu’une bonne façon de commencer leur pratique est d’écouter le son de leur propre souffle. Se déplacer profondément dans le son, se confondre avec lui, ne devenir qu’un avec lui.

Nous entrainer à écouter les sons de la vie et chercher la résonance avec la vie est un merveilleux commencement sur le chemin de la non-conscience du Soi. Nous faisons l’expérience de notre Moi non en tant qu’individus, mais en tant que partie du Tout, dans les moments de transcendance où nous nous concentrons sur rien d’autre que ce que le son peut créer.

Neale Donald Walsch
Un grand merci à Philippe pour la traduction de ce texte
Source: The CWG Foundation Weekly Bulletin N°530

Depuis https://www.humanitysteam.fr/

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